BEBER LE VER DE TERRE
IL ÉTAIT UNE FOIS UN VER DE TERRE. IL VIVAIT DANS UN PETIT TUNNEL BIEN CHAUD .UN BEAU MATIN, QUELQUE CHOSE LUI PIQUA LES FESSES ET COMME IL NE VOYAIT RIEN, IL ALLA ENQUÊTER AUPRÈS DE SES AMIS. PHILIPPE LA TULIPE LUI DIT D’ALLER VOIR SA FEMME BRIGITTE LA MARGUERITE. BRIGITTE LUI DIT QU’UNE ORTIE VENAIT DE S’INSTALLER.

EN VOULANT PLANTER SES RACINES ELLE LUI PIQUA LES FESSES. BEBER PARTIT TROUVER SUZIE L’ORTIE POUR SAVOIR SI ELLE L’AVAIT FAIT EXPRÈS OU PAS. IL ALLA DONC VOIR SI ELLE N’ÉTAIT PAS PRÈS DE SON TROU. IL AVAIT VU JUSTE SUZIE SE TROUVAIT BIEN À CÔTÉ DE SON TROU. IL VOULUT UNE EXPLICATION .SUZIE QUI , ELLE ,NE SAVAIT PAS DU TOUT DE QUOI IL PARLAIT LUI POSA UNE QUESTION

– MAIS DE QUOI VOUS PARLEZ ? DIT SUZIE

– VOUS VOUS MOQUEZ DE MOI ,DIT BEBER

– NON, JE NE SAIS VRAIMENT PAS DE QUOI VOUS PARLEZ.

– BON JE VOUS EXPLIQUE, CE MATIN J’AI ÉTÉ RÉVEILLÉ PAR QUELQUE CHOSE QUI M’A PIQUÉ LE DERRIÈRE. JE SUIS PARTI ET ON M’A DIT QU’UNE ORTIE S’ÉTAIT INSTALLÉE.

– MAIS CE N’EST PAS VRAI JE NE FAIS QUE PASSER, JE SUIS UNE ORTIE NOMADE ! - IL DOIT DONC Y AVOIR UN MALENTENDU

– OUI SUREMENT
– EXCUSEZ-MOI
– CE N’ EST PAS GRAVE JE REPARE DEMAIN
– NON RESTEZ ,VOUS ÊTES LA BIENVENUE DANS NOTRE JARDIN
– MERCI BEAUCOUP DANS CE CAS JE VAIS POSER MES VALISES
(DEPUIS CE JOUR SUZIE VEILLE SUR BEBER ET PIQUE LES OISEAUX QUI ESSAIENT DE LE MANGER)
FIN