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[Technique] La caméra subjective dans LES PASSAGERS DE LA NUIT, Delmer Daves (1947)

On parle de caméra subjective quand la caméra coincide en permanence avec le regard d’un des personnages. Ainsi on découvre le monde comme si on était le personnage principal.

L’emploi exclusif d’une caméra subjective au service d’un narrateur à la première personne est original mais a pour désavantage de priver longtemps le protagoniste de toute présence physique. Il faut trente minutes pour apercevoir l’ombre de la silhouette de Bogart (grande star de lépoque) et soixante-deux minutes avant que son nouveau visage n’apparaisse sur l’écran.

SYNOPSIS

Vincent Parry, condamné pour le meurtre de sa femme, s’échappe du
pénitencier où il purge sa peine. Recueilli sur la route par une jeune femme,
Irene Jansen (peintre de son état), il franchit grâce à elle un barrage de police.
Irene, qui a suivi le procès de Parry et est persuadée de son innocence, le cache
chez elle.

La bande-annonce :

Quelques mois auparavant, toujours en 1947, sortait un film noir exploitant le même procédé de la caméra subjective : La Dame du lac (Lady in the Lake) est un film américain réalisé par Robert Montgomery, dont vous pouvez voir un extrait ici :

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